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Le mouvement vegan

Les modes de vie et les comportements alimentaires des individus changent au fil du temps. Depuis les premières mouvements végétariens jusqu’à aujourd’hui, les hommes ne sont plus tous omnivores, et certains individus font le choix de réorienter drastiquement leur alimentation. Au cours de ces dernières années, le mouvement végan a connu un croissance certaine, qui attire l’attention sur ce mode de vie. Que faut-il savoir sur le véganisme ? Vous le découvrirez dans les lignes qui suivent.

Qu’est ce que le mouvement vegan ?

Le mouvement végan est un mode de vie qui prône l’adoption d’une pratique alimentaire exclusivement végétalienne. En d’autres termes, les personnes dites végans font le choix d’exclure de leurs repas tout produit alimentaire d’origine animale comme le poisson, la viande, et donc également des choses comme les produits laitiers, le miel et les œufs. Ce mode de vie, encore appelé « végétalisme intégral », refuse l’utilisation et la consommation des animaux.

Le mouvement végan ne s’arrête pas au contenu des assiettes. Il va, en effet, plus loin, et les adeptes font encore le choix de ne se vêtir, en aucun cas, avec des tenues d’origines animales. La fourrure, la laine, la soie, le cuir, le cachemire, l’alpaga et le mohair sont donc des textiles qui sont prohibés dans le véganisme. En ce qui concerne les autres vêtements ou accessoires, ils sont autorisés à condition qu’ils ne soient pas fabriqués à partir de composants animaux tels que les plumes, les cornes, les écailles, les perles, etc.

Quels sont les domaines auxquels s’applique le véganisme ?

Le véganisme est interdit des pratiques qui touchent à plusieurs domaines. En voici quelques-uns.

Les cosmétiques et les loisirs

Depuis le 11 mars 2013, les produits cosmétiques testés sur les animaux sont interdits à la vente dans l’UE. Cela tombe bien, les végans militent contre la cruauté animale et ils ne sont sans doute pas pour rien dans cette interdiction. Ils refusent également d’utiliser les produits qui contiennent des ingrédients d’origine animale, à savoir : la kératine, la cire d’abeille, le collagène animal et le carmin. Par ailleurs, aucun animal ne doit être utilisé dans le processus de fabrication des cosmétiques et toute cruauté à l’égard des animaux doit être bannie.

En outre, toutes les formes d’exploitation des animaux est contraire aux valeurs défendues par les végans. Par conséquent, l’équitation, les cirques, les aquariums, les zoos, la corrida sont contraires à la logique intrinsèque du végétalisme intégral. Enfin, les adeptes de ce mode de vie s’opposent à la domestication des animaux de compagnie, mais pas à l’accueil des animaux abandonnés.

La différence entre un végan et un végétarien

Le véganisme va plus loin que l’alimentation. S’il interdit la viande, le poisson, les produits laitiers, les insectes, le miel et les œufs, il s’oppose également à l’exploitation des animaux sous toutes ses formes. Les végans ne s’habillent pas avec des vêtements faits à partir de peaux d’animaux et ils n’achètent pas les cosmétiques contenant des ingrédients d’origine animale.

Le végétarien, quant à lui, est un peu plus souple dans sa manière de consommer. En fonction du fait qu’il soit lacto-végétarien, ovo-végétarien, pesco-végétarien et ovo-lacto-végétarien, il peut se permettre de consommer des œufs, des produits laitiers ou même du poisson. En général, ce qui est prohibé de la diète végétarienne et la viande et ses dérivés (bouillons, etc…)

La différence entre un végan et un flexitarien

Les végans sont un groupe d’individus ayant pris la décision radicale de ne plus consommer de produits d’origine animale. Ils sont également contre toutes les pratiques qui nécessitent l’exploitation des bêtes. Pour s’alimenter, ils se tournent exclusivement vers les produits faits avec des végétaux. Le végan est donc différent du flexitarien qui est un individu ayant pris la décision de manger moins de produits animaux pour des raisons inhérentes à l’éthique, à l’environnement et à la santé. Ils privilégient la viande de qualité, mais à une faible fréquence.

Si le mouvement végan est une relative nouveauté en Europe à l’échelle de l’histoire, il coexiste désormais avec d’autre modes d’alimentation qui possèdent aussi leurs adeptes.